Le 19 avril, l’Institut de Formation en Equithérapie (IFEq) organisait son premier colloque sur le thème de la « diversité de la médiation équine ».
Si l’équithérapie est un sujet qui passionne le grand public comme les professionnels, sa définition n’est pas claire pour tous. « Un équithérapeute est une personne issue du domaine médico-social, qui se forme ensuite à une pratique spécialisée : l’équithérapie » rappelle Karine Martin, gérante de la SFE. Il doit pouvoir s’adapter à chaque patient en utilisant en parallèle ses connaissance médico-sociale et équestres.
Des praticiens ont partage leur expérience avec nous. Sandie Belair, fondatrice de Résilienfance et Julie Martouzet, du réseau Né’hom, ont insisté sur l’importance d’une approche pluridisciplinaire favorisant les échanges avec l’entourage du patient (médecin prescripteur, personnel encadrant, famille…) et les confrères. Dorothée Dumoulin a présenté un cas concret de prise en charge de malades d’Alzheimer avec des poneys shetlands.
Le cheval est aussi un médiateur de choix pour les équiciens, « professionnels de la relation d’aide avec le cheval» comme l’explique Anne-Sophie Mathieu, de l’association Pas-à-pas.
Les personnes en situation de handicap physique ou psychique peuvent se mettre en selle grâce à l’équitation adaptée, présentée par Claire-Marine Caceres.
Enfin, la médiation avec le cheval s’ouvre à d’autres publics : allié précieux des thérapies de l’addiction pour David Delapalme (Acte now) ou encore des techniques de développement personnel et formation d’entreprise pour Eric Winckert et Eva Reifler (Visionpure).
Tous s’accordent sur les qualités du cheval, être sensible, « miroir du cavalier et de ses émotions » qui reste au centre de ces pratiques !
Laure Bonati
Télécharger le résumé des interventions présentées lors du colloque
