Une des premières phrases tintant dans nos oreilles de futures équithérapeutes, même si on était déjà au courant, aurait été citée par un certain Xénophon1 (en note de bas de page pour les néophytes). Philosophe, historien et chef militaire, il fût apparemment le premier à écrire sur la manière dont les humains doivent se comporter avec les chevaux, au-delà de leurs apports à la guerre : le cheval doit pouvoir être lui-même. En étant simplement ce qu’il est, sans le savoir, le cheval nous porte vers cet objectif commun, de réaliser avec lui un cadre de soin.
Le dépassement de soi auquel il nous invite durant cette année de formation a fait de nous de vraies Xéna, des guerrières qui, chacune dans leur style, ne s’arrêtent devant aucune épreuve – non sans difficulté cependant.
Féminine à l’unanimité, notre promotion s’autobaptise XENAPHON, en rendant hommage à un précurseur de l’équithérapie, et en nous souvenant que ce chemin est fait de doutes, de brouillard et d’embûches au sein desquels la recherche de sens est une quête perpétuelle !
1 « Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et le cœur ».
Xénophon
